
Vous voudrez certainement savoir
comment j’en suis venu à pratiquer
la Musicothérapie Énergétique et la Kinésiologie.
Il est certain que procéder à une reconversion à 45 ans, derrière ces pratiques, tout un parcours s’est mis en place pour y être amené.
Je ne suis pas tombé dans la musique dès mon enfance, bien au contraire. Mes seules expériences musicales se sont faites au collège. Bien mon attrait pour la guitare, une partie de moi n’a pas succombé au plaisir de la pratique journalière.
Adieu la

Hello le Mac

Un autre outil a attiré mon attention à cette période, avec une envie certaine, une sorte de cube avec un écran marqué d’une pomme multicolore, le fameux Apple SE/30 puis sa version Apple Classic II. Au travers du magazine de cette époque, j’ai appris tout ce qu’il y avait à savoir sur cet ordinateur et ses successeurs, ainsi que son système d’exploitation Mac OS 6.0.8
Contrairement à beaucoup de mes camarades, l’ordinateur était pour moi un outil de création et non pas une console. C’est ainsi que j’ai fait mes premières mises en pages de rapports. Jusqu’à préparer mon calendrier d’agenda, mes fiches de cours, intercalaires… Tout était support à travailler sur cet incroyable outil.
Une soif d’aller toujours plus dans la création, j’ai pu m’acheter une version de Photoshop 4 qui m’a ouvert l’horizon sur ce qui allait devenir ma vocation.
Salut partenaire


Mes choix d’orientation et d’études se sont portés sur cette voie, et j’en remercie mes parents d’avoir pu m’accompagner ainsi.
En route pour

The Best Job
Chemin faisant, j’ai traversé tout un tumulte parcours dans la vie dite active. Bienvenue dans le monde du travail, de l’emploi, de la fausse remise en question permanente avec ses excuses ou justifications en décalages avec les raisons gardées cachées par convention.

Une évolution et chemin de vie mouvementée, ballottée, entre frénésie de la création et dureté du terrain.
Le sentiment de ne pas avoir les armes pour affronter ce monde sans cœur et pourtant le cœur suffisamment rempli pour avoir tant à donner.
D’expériences de patrons sans considération à ceux écrasants, la porte de l’entrepreneuriat s’est fait annoncer comme un appel d’air, conjuguant création et réalisation pour le marquage et l’impression sur objets cadeaux, textiles, objets publicitaires…
Hiiihaaaa

Valorisé par des idées créatives et graphiques, j’étais enfin aux commandes de mes intentions. Notre expertise était écoutée et appréciée. Le possible semblait devant nous.
Nos valeurs et orientations qualitatives n’ont pas tenu face aux marchés de l’effet de mode, de la surconsommation, des délais toujours plus courts et d’une volonté généralisée du prix bas sans en mesurer les conséquences. Des conséquences qui ont eu pour effet de révéler une prise de conscience : alimenter la poubelle.

Bouumm

Comme dans tout changement, quand c’est l’heure du bilan, tout, et vraiment tout, aussi bien sur le plan professionnel que personnelle s’active et se réajuste. Pas sans drame. Surtout quand on s’y refuse, quand on s’y résigne, quand on ne veut pas écouter les signes. Alors la vie frappant d’un grand coup, me mis face à la réalité que je ne voulais pas voir.

Ooohmmm
De l’acceptation vient la libération. Première étape vers une reconstruction. D’un choix de vie vers plus de sens. Période de flottaison, guidé entre courants et vents. L’heure d’effacer les ratures et d’ajuster sa voilure.
Froissée, tordue, déchirée, usée, abîmée de toute part, de gros travaux s’imposent pour pouvoir envisager de se remettre au vent.
C’est là que le travail commence.

Seul, impossible d’avancer dans cet état. C’est le moment de se faire aider et d’accepter de se faire aider. Se faire aider, pas pour être soutenu, se faire aider pour changer, pour régler tous les problèmes qui ont été révélés par toutes ses expériences passées.
Depuis l’enfance j’ai avancé, grandi, avec des lacunes, en trouvant des adaptations sans en régler la source.

Nouveau regard
Au delà des activités que nous pratiquons, ce qui nous définit est ce que nous faisons de toutes nos expériences vécues. Est-ce que je continue à me morfondre, à m’apitoyer au sujet des misères qui m’arrivent, ou je choisis d’en faire quelque chose, d’en trouver un enseignement ?
Il y a peu je racontais à mes enfants
cette approche de la vie :

À la foire aux manèges, il y a souvent la pièce aux multiples miroirs qui déforment l’image. Le miroir qui grossit une partie de notre corps, un autre qui l’affine, un qui va nous faire une tête énorme, bref, tout un ensemble de miroirs pour nous amuser. En rentrant dans cette pièce aux miroirs, on sait plus ou moins à quoi s’en tenir, on a vu soit les autres en sortir en rigolant, soit vu un aperçu de loin avec l’envie d’essayer. On passe souvent un bon moment à se regarder soi et ceux qui nous accompagnent. On rigole.
Alors pourquoi, quand la vie reproduit ce schéma constamment autour de nous, la rigolade n’est pas au rendez-vous ?
Si vous lisez ces lignes, vous avez sûrement déjà entendu au moins une fois que nous étions les miroirs de l’autre.
Bon, si vous êtes dans une salle de danse, vous aurez la possibilité de vous voir et d’observer votre posture, de la corriger en fonction de l’image que vous souhaitez atteindre et qui correspond à vos critères, comme peuvent le faire les danseuses de ballerines, et bien d’autres danseurs en tout genre.
Mais dans la vie de tous les jours, nous n’avons pas de miroir en permanence pour observer cette posture que nous adoptons suivant les situations. Pourtant, nous sommes en recherche permanente de nous voir, de savoir qui nous sommes, de savoir ce que nous sommes venus faire.
De ce fait, comment alors s’observer ? Comment corriger sa posture sans miroir, sans pouvoir se voir ? Faut croire que l’univers, ce farceur, a pris le soin de créer cette fameuse pièce aux miroirs à grande échelle. Et comme c’est un rigolo par nature, il a chargé en nous un miroir. Voilà des miroirs qui se font face sans le savoir.
Le hic est là. Sans le savoir ! Alors, là, bien sûr, on rigole moins. On peut même se sentir piégé et ne plus comprendre qui l’ont est.
Ceci dit, tout le monde ne rigole pas dans cette pièce aux miroirs. Pourquoi ? Prenons la question sur le pourquoi d’autres rigoles ? Ils rigolent, car, même s’ils n’ont pas une parfaite connaissance d’eux-mêmes, ils savent en se voyant dans un des miroirs déformants que les reflets qu’ils voient ne sont pas la représentation de ce qu’ils sont.
Mais si on ne sait pas qui l’on est ni nous ne comprenons le rôle du miroir (de l’autre), alors nous piquons vite la mouche jusqu’à bouder tellement nous nous sentons vexés. Ce que l’on peut observer chez de jeunes enfants qui n’auraient pas été prévenus de ce manège.
Au travers de cet amusement « forain » { ‘étranger’, ‘dehors’} se trouve une expérience pour aider à savoir qui nous sommes. Si je ne sais pas tout à fait qui je suis, je sais qu’en me regardant dans ces miroirs, ça n’est pas moi. Par la déformation du miroir en face de moi, je sais avec certitude ce que je ne suis pas. Voilà un point très intéressant.
En observant ce que je ne suis pas, je vais finir par trouver qui je suis.
Dans la mesure, et par les coups du sort de la vie, où on commence à percevoir que nous rentrons en réaction ou faisons rentrer l’autre en réaction, agissant comme un miroir, alors la vision de soi et de l’autre commence à changer. Notre posture aussi. Nous rentrons alors dans une phase d’observation de soi, d’observation de l’autre. Au fond, au travers de cette réactivité, que cherche-t-il à dire sur lui même dont il n’est pas conscient et qui l’empêche d’être, ou sur nous-mêmes et notre manière de fonctionner.

Un pas vers soi

une vie à la clé !
Bien que bon nombre de courants disent avec ferveur que nous avons toutes les réponses en nous; je serais d’avis de dire qu’il nous faut en retrouver l’accès.
Si, pour balayer il convient de prendre un balai, à cela il y a deux possibilités, soit le créer, soit s’en procurer un auprès de ceux qui en crée. Pour certain, ils auront cette sensation de savoir sans avoir appris, pour d’autre, il faudra apprendre pour faire à leur tour. C’est par ce biais que d’illustres personnes créent des méthodes, des disciplines qui vont éclairer et en inspirer tant d’autres.
Inspirer, respirer, ça y est, le brouillard se dissipe, on commence à percevoir un chemin.
Quand on est à ce stade, inutile de demander d’une voie douce et délicate, tel à un enfant : « Qu’est-ce que tu feras quand tu seras grand ? ».
Nous en sommes plutôt à la quête de sens, à la quête de soi.
Retour à soi, retour à ses perceptions, à se qui se passe en soi, à se redonner de la valeur, à prendre en compte ses sentiments et se dire que, si « ils » sont là c’est qu’il y a une bonne raison, ils ont une importance à être présents.
Vient l’orientation. Maintenant que je recommence à écouter cette petite voix en moi, et « si j’osais ». Si j’osais faire autrement. En 1997 Apple disait dans son slogan : « Penser différent ».

Think different.
Ayant pu éprouvé que dans la vie il était possible de tout perdre, que dans certaines situations on peut nous prendre ce que nous possédons, jusqu’à notre identité, même notre énergie, alors me vint la question : que puis-je faire ou avoir que personne ne puisse me prendre. La réponse : mon essence profonde. Ce que je suis et ce qui ressort de moi, même en étant en plein cœur de la douleur.
J’ai donc choisi d’investir sur « le moi » qui tend tellement à vivre et prendre sa place.
C’est précisément quand on ouvre ses fenêtres que l’air frais peut y rentrer. L’air du renouveau s’est engouffré en m’apportant des orientations à suivre.
Invité à respirer à pleins poumons ce nouvel horizon, difficile de déployer ses bronches compactées par la pression et le poids des émotions. Mais j’y ai mis un pied, puis l’autre, inspirant un peu plus à chaque fois dans la mesure de mon possible, me faisant découvrir d’autres facettes de la vie, que la bienveillance était à porté de main, il me suffisait de la saisir.

Retour vers le futur
Me voilà à retourner à étudier, davantage dans une recherche personnelle, répondant à une soif d’apprendre sur ces questions existentielles. J’y ai découvert des personnes, des connaissances et des outils sensationnels, apportant leurs lots de réponses.
Impossible de laisser tout ceci entre les quatre murs de ma chambre. L’envie de partager cette richesse et d’en faire bénéficier autrui s’est faite évidente. Le discours porté sous l’impulsion du cœur a trouvé son écho et les occasions pour valider cette perspective.
Il restait la question de la légitimité pour passer à l’étape suivante. Une question de positionnement.
Me considérant comme un nouveau-né dont toute ma richesse de vie me semble encore à l’état brut pour être exploitée, le positionnement de « Praticien » me convins tout à fait. Il en va de mettre en application, de mettre à disposition les outils transmis afin de permettre à chacun d’être leur propre acteur de leur équilibre impactant sur leur santé émotionnelle, morale et physique.
Tout est dans l’essentiel

Pour clôturer, j’aimerais prendre une image : si l’on demandait quel ingrédient, quelle recette caractérise le repas typique d’une personne, la réponse serait très variable suivant la région, le pays, la culture et même d’une personne à une autre. Aucun ingrédient, aucune recette n’est meilleure qu’une autre, toute la richesse culinaire est justement dans la variété et le subtil mélange.
Cette chose qui guide en cuisine, ne serait-ce pas l’envie ?
Alors, avez-vous l’envie d’aller mieux ?
